Illustration : #YuliiaTveritina
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Si dans les premiers jours qui ont suivi la libération de la région de Kyiv des occupants, de nombreuses villes et villages semblaient inhabitables, en quelques semaines, ils étaient méconnaissables. Des bénévoles ont nettoyé les rues et aidé les habitants à réparer les maisons détruites, des ouvriers ont réparé les communications endommagées et planté des fleurs là où les cratères des bombardements s'étaient récemment creusés. Maintenant, il est difficile de croire que dans certaines rues dernièrement, il y avait des corps mutilés d'Ukrainiens ou de véhicules ennemis en feu. Tout le monde est impatient de réparer les dommages causés par la guerre et de rétablir le confort d'antan dans leur ville natale dès que possible.
Il y avait plus de personnes désireuses de faire du bénévolat à Bucha, Irpin, Borodianka et d'autres villes que les autorités locales ne pouvaient en coordonner. Plusieurs centaines de personnes venaient généralement dans une ville par jour, Irpin ayant établi un record de 600 volontaires le 10 avril. La plupart d'entre eux étaient des habitants de Kyiv, reconnaissants pour les villes satellites parce que l'armée russe n’a pas pu entrer dans la capitale.
Dans un premier temps, des volontaires ont dégagé les routes pour que les véhicules passent librement. Après cela, ils sont allés dans les parcs, dans les maisons, dans les égouts. Malgré le fait que les villes étaient inspectées au préalable par des sapeurs, les volontaires devaient constamment être vigilants : des mines se trouvaient encore dans les rues et dans les immeubles résidentiels — les occupants laissaient derrière eux de nombreuses surprises.
Les volontaires ont nettoyé les lieux publics très rapidement — en une journée, ils ont réussi à nettoyer jusqu'à 20 % des rues d'Irpin. Cependant, il y a encore assez de travail à faire après l'invasion russe. Les habitants ont besoin d'aide pour réparer leurs maisons détruites : réparer le toit, enlever les débris, colmater les trous, installer de nouvelles fenêtres ou portes. Les autorités locales s'emploient également à mettre en place des logements temporaires dans les territoires désoccupés, tels que des maisons modulaires. Les personnes qui ont perdu leur logement peuvent s'y installer au plus vite grâce à l'aide de bénévoles.